Bibliothèque DoucheFLUX Bibliotheek -->
Résultat de la recherche
8 recherche sur le tag 'Contrôle social'




Trop de gestion tue le social / Michel Chauvière
Titre : Trop de gestion tue le social : essai sur une discrète chalandisation Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Chauvière (1946 -), Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2010 Collection : Alternatives sociales Importance : 232 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-6443-8 Langues : Français (fre) Tags : Travail social Contrôle social Aide psycho-sociale Néolibéralisme Service social Assistants sociaux Redistribution (économie politique) France Index. décimale : 361 Aide sociale, problèmes sociaux Résumé : Les idées néolibérales progressent aujourd'hui par le social. N'ayant plus les moyens économiques de notre modèle historique, il nous faudrait impérativement réduire la voilure, rationaliser le système, nous ouvrir à la concurrence et au marché. Autrement dit, déréguler ce qui peut l'être, améliorer la gouvernance à grand renfort de consultants, renforcer le contrôle des opérateurs et professionnels sur fonds publics et renvoyer le reste au gré à gré ou au caritatif. Exit les idéaux de solidarité nationale, d'émancipation ou d'éducation, le social entre à son tour dans le monde des affaires. Il en est ainsi du côté de l'aide à domicile (dépendance et handicap), de l'insertion, de la petite enfance, de la protection judiciaire, de la formation... Comment opèrent ces changements ? Quelles en sont les conséquences pour l'action sociale organisée ? Pourquoi les avons-nous laissés s'installer ? Que devons-nous défendre maintenant ?
À travers l'analyse du nouveau lexique, largement inspiré de l'entreprise, qui s'est imposé dans tout le secteur social (services à la personne, démarche qualité, privilège de l'usager, performance, évaluation, etc.), Michel Chauvière montre que celui-ci est dénaturé et asphyxié par un processus de « chalandisation » qui formate les consciences, sape les fondamentaux de l'engagement et prépare à accepter plus de privatisations des services et une plus grande hégémonie de la gestion. Mais rien n'est définitivement joué !Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité DFX00204 DOC 361 CHA T Livre Documentaires Disponible Asiles / Erving Goffman
Titre : Asiles : études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus Type de document : texte imprimé Auteurs : Erving Goffman (1922-1982), Auteur ; Liliane et Claude Lainé, Traducteur ; Robert Castel (1933-....), Présentateur Mention d'édition : impr. en 2010 Editeur : Paris : Les Éditions de Minuit Année de publication : 1968 Collection : Le sens commun Importance : 447 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0083-6 Note générale : Index pp.439-447 Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame) Tags : Sciences humaines et sociales Sociologie Ethnologie Maladies mentales Psychiatrie Contrôle social Institutions sociales Index. décimale : 362.21 Problèmes et services d'aide sociale - Pour les malades mentaux. Hôpitaux psychiatriques Résumé : Avant de devenir professeur de sociologie à l’université de Berkeley, Erving Goffman s’est fait, trois années durant, l’ethnologue scrupuleux des malades mentaux internés dans les hôpitaux psychiatriques. Il présente dans Asiles une interprétation en profondeur de la vie hospitalière qui situe les pratiques thérapeutiques quotidiennes dans leur cadre le plus objectif, celui d’une “ institution totalitaire ”, c’est-à-dire d’un établissement investi, comme la prison ou le camp de concentration par exemple, de la fonction ambiguë de neutraliser ou de réadapter à l’ordre social un type particulièrement inquiétant de déviants.
La tension, et souvent la contradiction, qui existe entre l’exigence thérapeutique et ces impératifs de sécurité et de contrôle social rend compte du mode conflictuel de l’existence asilaire et des malentendus de la vie quotidienne au sein de l’hôpital.
Par-delà les troubles de sa subjectivité, le malade mental est ainsi aliéné au second degré, parce que la maladie est institutionnalisée dans un espace social qui lui impose les déterminations majeures de la servitude.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité DFX00599 DOC 362.21 GOF A Livre Documentaires Disponible La fabrique de l'homme endetté / Maurizio Lazzarato
Titre : La fabrique de l'homme endetté : essai sur la condition néolibérale Type de document : texte imprimé Auteurs : Maurizio Lazzarato, Auteur Editeur : Paris : Amsterdam Année de publication : impr. 2011 Importance : 123 p. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35480-096-3 Langues : Français (fre) Tags : Économie Endettement Dette publique Contrôle social Capitalisme Néolibéralisme Politique économique Index. décimale : 336.3 Économie - Finances publiques. Emprunts, dette publique Résumé : La dette, tant privée que publique, semble aujourd’hui une préoccupation majeure des « responsables » économiques et politiques. Dans La Fabrique de l’homme endetté, Maurizio Lazzarato montre cependant que, loin d’être une menace pour l’économie capitaliste, elle se situe au cœur même du projet néolibéral. À travers la lecture d’un texte méconnu de Marx, mais aussi à travers la relecture d’écrits de Nietzsche, Deleuze, Guattari ou encore Foucault, l’auteur démontre que la dette, loin de n’être qu’une réalité économique, est avant tout une construction politique, et que la relation créancier/débiteur est le rapport social fondamental de nos sociétés. La dette n’est pas d’abord un dispositif économique, mais une technique sécuritaire de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et collectives, visant à réduire l’incertitude du temps et des comportements des gouvernés. Selon la logique « folle » du néolibéralisme – qui prétend substituer le crédit aux salaires et aux droits sociaux, avec les effets désastreux que la crise des subprimes a illustrés de façon dramatique –, nous devenons toujours davantage les débiteurs de l’État, des assurances privées et, plus généralement, des entreprises, et nous sommes incités et contraints, pour honorer nos engagements, à devenir les « entrepreneurs » de nos vies, de notre « capital humain » ; c’est ainsi tout notre horizon matériel, mental et affectif qui se trouve reconfiguré et bouleversé. Comment sortir de cette situation impossible ? Comment échapper à la condition néolibérale de l’homme endetté ? Si l’on suit Maurizio Lazzarato dans ses analyses, selon lesquelles la dette est avant tout un instrument de contrôle politique et l’expression de rapports de pouvoir, force est de reconnaître qu’il n’y pas d’issues simplement techniques, économiques ou financières. Il nous faut remettre en question radicalement le rapport social fondamental qui structure le capitalisme : le système de la dette. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité DFX00558 DOC 336.3 LAZ F Livre Documentaires Disponible L'oeil de l'État / James C. Scott
Titre : L'oeil de l'État : moderniser, uniformiser, détruire Type de document : texte imprimé Auteurs : James C. Scott (1936-....), Auteur ; Olivier Ruchet, Traducteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2021 Importance : 540 p. Présentation : ill. tabl. photos (n. et bl.). croquis, plans, cartes Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-05735-9 Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame) Tags : Anthropologie Sciences politiques Politique économique Histoire Dimension sociale Totalitarisme Politique et gouvernement Contrôle social Services publics Nécropolitique Hiérarchisme Dimension environnementale Index. décimale : 338.9 Économie - Croissance et développement économiques (Politiques gouvernementales et programmes économiques. Autarcie) Résumé : Pourquoi, malgré des intentions parfois sincères et orientées vers le bien-être de leurs populations, les États modernes les ont-ils si souvent malmenées, voire meurtries ? Pourquoi, malgré les moyens colossaux mis en œuvre, les grands projets de développement ont-ils si tragiquement échoué et ravagé l’environnement ? Dans cette recherche foisonnante, James Scott démonte les logiques bureaucratiques et scientifiques au fondement de ces projets "haut-modernistes", poussant à toujours plus de lisibilité et de contrôle sur la nature et les sociétés humaines.
À partir d’une large palette d’études de cas allant de la foresterie scientifique à la création des premiers recensements et des noms propres, de la doctrine révolutionnaire de Lénine à celle de Le Corbusier en matière d’urbanisme, et de la collectivisation de l’agriculture soviétique aux politiques de villagisation en Tanzanie et ailleurs, Scott dénonce ces entreprises de planification autoritaire qui finissent par appauvrir et étouffer le monde physique et social.
En appuyant leur pouvoir sur des formes de classification, de standardisation et d’abstraction, ces projets tendent tous à négliger les mécanismes et les processus informels d’ajustement pourtant essentiels à la préservation d’ordres sociaux viables. Ils échouent aussi car ils marginalisent les savoirs locaux de celles et ceux qu’ils ciblent. À l’encontre de ces approches autoritaires centralisées et surplombantes, Scott défend le rôle de formes de savoirs plus modestes, étroitement liées à l’expérience pratique et davantage capables d’adaptation au gré des circonstances.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité DFX00547 DOC 338.9 SCO O Livre Documentaires Disponible
Titre : Contre la résilience : à Fukushima et ailleurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Thierry Ribault, Auteur Editeur : Paris : Éditions l'Échappée Année de publication : 2021 Collection : Pour en finir avec Importance : 365 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37309-086-4 Langues : Français (fre) Tags : Sociologie Résilience Contrôle social Catastrophe nucléaire de Fukushima (2011) Collapsologie Index. décimale : 303.3 Sciences sociales. Processus sociaux - Coordination et contrôle Résumé : Funeste chimère promue au rang de technique thérapeutique face aux désastres en cours et à venir, la résilience érige leurs victimes en cogestionnaires de la dévastation. Ses prescripteurs en appellent même à une catastrophe dont les dégâts nourrissent notre aptitude à les dépasser. C'est pourquoi, désormais, dernier obstacle à l'accommodation intégrale, l'«'élément humain'» encombre. Tout concourt à le transformer en une matière malléable, capable de «'rebondir'» à chaque embûche, de faire de sa destruction une source de reconstruction et de son malheur l'origine de son bonheur, l'assujettissant ainsi à sa condition de survivant. À la fois idéologie de l'adaptation et technologie du consentement à la réalité existante, aussi désastreuse soit-elle, la résilience constitue l'une des nombreuses impostures solutionnistes à la critique de laquelle cet essai, fruit d'un travail théorique et d'une enquête approfondie menés durant les dix années qui ont suivi l'accident nucléaire de Fukushima, entend prendre part. La résilience est despotique car elle contribue à la falsification du monde en se nourrissant d'une ignorance organisée. Elle prétend faire de la perte une voie vers de nouvelles formes de vies insufflées par la raison catastrophique. Elle relève d'un mode de gouvernement par la peur de la peur, exhortant à faire du malheur un mérite. Autant d'impasses et de dangers appelant à être, partout et toujours, intraitablement contre elle. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité DFX00590 DOC 303.3 RIB C Livre Documentaires Disponible Neuf essentiels pour un numérique humain et critique / Culture & Démocratie (Bruxelles)
PermalinkLes nouvelles figures du sous-prolétariat / Patrick Bruneteaux
PermalinkPunir les pauvres / LoÏc Wacquant
Permalink