Le sans-chez-soirisme : suite ou fin ? / Le Syndicat des immenses      

Aucun avis sur cette notice. Titre : Le sans-chez-soirisme : suite ou fin ? : rapport final Type de document : document électronique Auteurs : Le Syndicat des immenses, Collectivité éditrice ; Dulbea, Directeur de la recherche Année de publication : 2022 Importance : 12 p. Présentation : ill. tabl. Langues : Français (fre) Tags : Sans-chez-soi  Enquête  Dénombrement  Logement  Logements sociaux  Mal logés  Exclusion sociale  Bruxelles (Belgique)  Politique sociale  Économie politique Index. décimale : 363.5 Problèmes et services sociaux particuliers - Logement Résumé : La lutte contre le sans-chez-soirisme en Belgique et en Région de Bruxelles-Capitale (RBC) requiert d’importants nouveaux moyens d’actions. Les derniers dénombrements réalisés sur le territoire de la Région semblent indiquer que bien que les moyens financiers consacrés à cette politique ont augmenté, la politique de l’urgence actuellement suivie ne porte pas suffisamment ses fruits. Si définir le sans-chez- soirisme n’est pas chose aisée, la Feantsa a défini quatre formes d’exclusion liée au logement dans sa typologie Ethos : être sans-abri, être sans logement, être en logement précaire et être en logement inadéquat. Le dernier dénombrement réalisé le 9 novembre 2020 a permis de recenser 5.313 personnes. Celles-ci se répartissent de la manière suivante : : 49,8 % étaient sans-abri, 21,5 % étaient sans logement et 28,1 % se trouvaient en logement inadéquat. Entre 2008 et 2020, cela correspond à une augmentation de 208,2 % du nombre de personnes recensées. Si ce nombre de personnes recensées est déjà interpellant, le nombre de ménages sur la liste d’attente ainsi que le délai d’attente pour un logement social dans la Région le sont tout autant. En effet, au 30 septembre 2020, on enregistrait 50.000 ménages sur la liste d’attente et le délai pour obtenir un logement varie entre 10 et 15 ans selon le type de logement. Ces évolutions semblent indiquer que l’actuelle politique de prévention du sans-chez-soirisme n’est pas suffisamment efficace et qu’il est nécessaire de s’attaquer aux causes structurelles du problème. Si les politiques menées jusqu’à présent en matière de prévention ne semblent pas complètement efficaces, il n’existe pas pour le moment en Belgique francophone et en Région de Bruxelles-Capitale d’analyses permettant d’établir le coût réel du sans-chez-soirisme sur le territoire de la Région. Dans ce cadre, l’association Droit à un toit/Recht op een dak et le Syndicat des immenses ont demandé au DULBEA de réaliser une étude permettant d’objectiver la situation et d’évaluer, dans la mesure du possible, les coûts directs et indirects liés au sans-chez-soirisme en RBC afin de donner une estimation du coût réel lié à l’utilisation des services spécifiquement et non spécifiquement dédiés aux personnes sans-abri dans la Région. En outre, afin de confronter le coût annuel moyen ainsi établi par personne sans-abri au vécu des personnes dans la rue, nous avons réalisé des vignettes permettant d’illustrer des exemples concrets de parcours dans la rue pendant un an. Enfin, la dernière partie de cette étude propose des scénarii permettant de réduire plus fortement le sans-chez-soirisme en Région de Bruxelles-Capitale tout en estimant le coût. En ligne : https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/09/Rapport-DULBEA_resume. [...]

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Le sans-chez-soirisme : suite ou fin ? Rapport final application/data

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