Titre : |
La rue était mon lit |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Baldy (1969-....), Auteur ; Frédéric Veille (1965-....), Auteur ; Sarah Frikh (1979-....), Collaborateur |
Editeur : |
Saint-Victor-d'Épine : City |
Année de publication : |
2014 |
Collection : |
Témoignage |
Importance : |
234 p. |
Format : |
23 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8246-0419-0 |
Note générale : |
La couv. porte en plus : "le retour à la vie de l'ancien SDF des Champs-Élysées" |
Langues : |
Français (fre) |
Tags : |
Récit de vie Témoignage Immenses Sans-chez-soi Mendicité Paris (France) |
Index. décimale : |
848.03 Litterature française -- Journaux intimes, souvenirs, mémoires |
Résumé : |
Il suffit d’un accident de parcours pour qu’un homme devienne SDF.
C’est ce qui s’est passé pour Michel Baldy qui, après une rupture définitive avec sa femme décide de rompre les amarres. Il part avec son sac à dos.
Il y rencontre Paris, la solitude, l’errance, la recherche d’un abri, le froid, la peur et la faim.
Michel n’a pas tout perdu, il lui reste ses deux chiennes qui l’accompagnent et lui donnent l’envie de se battre. Ceux et celles qui jugent, du haut de leurs certitudes, ces femmes et ces hommes tombés « si bas » devraient réfléchir et chercher à comprendre comment un être humain peut se retrouver du jour au lendemain dans la rue.
L’acteur de ce livre, co-auteur, montre comment est cette vie, rude, difficile, injuste qui mène souvent, trop souvent à une mort prématurée.
Le SDF est seul ou presque car il doit affronter le danger, les regards hostiles, la violence des jaloux qui n’ayant rien sont prêts à arracher le petit rien du voisin de galère.
Parfois il rencontre une bonne âme et souvent il montre et il démontre l’humanité et l’utilité sociale de ces êtres humains. Chaque homme, chaque femme est unique et irremplaçable.
Michel se rappelle avec émotion, maintenant qu’il s’en est sorti, des prénoms de ces soleils, car ils existent, qui lui ont réchauffer le cœur. Il possédait, il possède une force exceptionnelle qui explique pourquoi il finit par trouver une nouvelle voie, moins noire :
« La manche, le froid, le sentiment de ne plus être vivant, l’alcool, la rue vous annihilent de tout. Mais jamais, jamais je n’ai perdu espoir, jamais je n’ai succombé à la tentation de tomber définitivement, de ne plus espérer. Ce fut le cas de tous mes compagnons d’infortune qui ont disparu ou qui disparaissent peu à peu. Chacun le sait, et pas besoin de vous expliquer qu’on ne vit pas vieux dans la rue. » |
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